Combat et armement

Gaultier II de Vitry, Seigneur de Vitry 1450

Né en 1415 quelques semaines avant la bataille d’Azincourt où décède son père avec une grande partie de la noblesse française, il est le troisième fils de Thibault de Vitry et l’arrière-petit-fils de Gaultier de Vitry premier du nom. Vu son rang dans l’ordre de filiation, il n’aurait pas dû hériter du domaine familial, condamné à chercher fortune au combat au service du Comte de Champagne ou du Roi de France, mais son premier frère décède en bas âge de maladie, et le second se tue à l’âge de 17 ans lors d’un accident de chasse après une mauvaise chute de cheval. Il a alors 11 ans et sa formation chez le Comte de Champagne n’est pas achevée. C’est un de ses oncles qui administre les terres de Vitry jusqu’à ce qu’il revienne et puisse en reprendre les rênes à sa majorité.

Une fois adoubé, il rejoint l’ost de Charles VII pour combattre les anglais dès que l’occasion se présente, tradition familiale ! Lorsqu’en 1445 le Roi décide de créer une armée permanente : les compagnies d’ordonnance, il la rejoint et participe aux sièges des places fortes anglaises qui sont enlevées les unes après les autres entre autres grâce à la redoutable artillerie des frères Bureau.

En 1450, il est aux côtés de Charles VII en Normandie à la victoire de Formigny…

Cäcilia de Prague, artilleuse1420

Cäcilia est née en 1380 à Prague, en Bohême. Elle a épousé un artisan de la ville et ensemble ils ont participé aux guerres hussites, fabriquant et maniant les pìšt’ala ou handgonnes et la poudre noire pour défendre Prague contre le siège de l’armée croisée en 1420. Son mari est tué en 1422 pendant la guerre civile, et elle décide de fuir vers l’ouest, avec beaucoup d’autres.
Elle décide de s’installer à Troyes à l’automne 1422, attirée par la réputation des Foires de Champagne, et utilise ses connaissances et ses compétences dans le maniement de l’arme qu’elle a apportée avec elle. La guerre entre Henri VI et Charles VII fait rage dans cette région, et elle sait qu’elle trouvera toujours du travail…

Rogerin LeVelu, mercenaire 1440

Entaché par les exactions de son grand père alors mercenaire à la solde des Anglais lors des débuts de la Guerre de 100 ans, Rogerin rumine de pouvoir réparer l’affront commis au royaume de France, et attend patiemment dans son atelier à fabriquer des cercueils en bois, parfois recouverts de plombs pour les clients les plus riches.
C’est non loin de sa région qu’il apprend qu’un capitaine, Étienne de Vignoles, parcourt les terres pour le compte du Dauphin Charles, contre les anglais. Il n’en faut pas plus à Rogerin pour décider de prendre les armes et d’intégrer la compagnie de La Hire, Les Écorcheurs.
Il se distingue cependant des mercenaires de la troupe en refusant de massacrer les innocents du peuple français, mais s’en donne à cœur joie lorsqu’il s’agit de brûler, saccager, massacrer de l’anglais. Faisant forte impression aux capitaines Vignoles et Xaintrailles lors de la bataille de Gerberoy, durant l’attaque de l’avant garde Anglaise et de la capture du Comte d’Arundel,
il refusera cependant de rentrer dans les compagnies permanentes, après l’ordonnance de 1445 et retourne dans sa contrée pour y terminer ses jours, amnistié par le roi Charles VII.

Abélard, dit Plume, mercenaire 1420

Berger originaire des Alpes, Abélard de Montégudet fut Obligé de prendre les armes pour suivre les armées de son suzerain afin de livrer une guerre en Bohème en 1420 où il rencontra Cäcilia de Prague avec qui il se lia d’amitié. Ce voyage fut finalement une opportunité de sortir de sa condition de paysan grâce aux armes et aux rencontres qu’il fera lors de ses voyages. Sa curiosité naturelle et sa tendance à sympathiser avec des personnes au dessus de son rang social font qu’il sera raillé par une partie de ses compagnons d’armes qui lui donneront le sobriquet de « Plume » en référence aux ornements que portent les bourgeois et nobliaux. Par pur esprit de provocation, il adoptera le pseudonyme ainsi que les ornements sur sa tenue.

Il en revint en Savoie deux ans plus tard. Il partit alors avec sa femme Héloïse vers le royaume de France où ils errèrent dans plusieurs compagnies et emplois. Ils finirent par trouver à Reims la Compagnie du Crépuscule dans laquelle ils restèrent. Abélard était un guerrier calme et consciencieux, aussi il se vit rapidement offrir le poste de double solde. Impliquée dans la guerre pour le compte de Charles VII, la compagnie a monnayée ses services pour de nombreux Employeurs dont le seigneur Gauthier de Vitry et sa suite. Encore une fois, Plume sut profiter de la situation, son expérience de vétéran et ses qualités naturelles de chef ont été remarquées par le seigneur et il reçu le commandement des mercenaires de sa garde personnelle ou il retrouva Cäcillia. Ce fut l’âge d’or de son existence. La compagnie poursuivit cependant ses campagnes contre l’ennemi anglais et bourguignon. Ils prirent part à la première offensive visant à briser le siège de Compiègne face à Jacques de Brimeux et ses soldats bourguignons.

John de Mondragon, maître d’arme 1415

Bien que n’ayant pas de spécialité, John se débrouille dans divers domaines d’artisanat comme la forge, la couture, le travaille du bois et du cuir. Serviable, il n’hésite pas à mettre la main à la pâte en cuisine et à aider sur le campement.
Il se bat plutôt bien avec les épées a deux mains, mais en bon maître d’arme il connaît aussi le maniement des divers type d’épée, de la lance , du bouclier. John est aussi un lutteur habile.
Il possède aussi quelques connaissances en archerie, infanterie et défense de position.

Drakolen, villicus 757

Il est un des derniers Mérovingiens, assimilé avec l’avènement de Pépin le bref (757). Ancien homme d’arme et vassal, il est préposé en tant que villicus (gardien) du « Palatio publico » (palais) d’Attigny en Ardennes.

Gunter, scarae 770

Gunter est né à Reims dans une famille noble, lui procurant une éducation et un entraînement militaire. Les relations de son père lui permettent de rejoindre les scarae du roi Pépin (le Bref) à Aix la Chapelle, cavaliers professionnels lourds qui ont à la fois le rôle de garde royale et de cavalerie lourde pour briser les lignes ennemies lors des batailles. Après la mort de Pépin, puis de Carloman l’un de ses deux fils, il reste au service de son autre fils Charles dit « le grand », qui deviendra Charlemagne.

Ulfberth, guerrier Xe s.

Lassé de couper du bois, ce norvégien entreprit de rejoindre les JomsViking (caste de guerrier très sélective), provoquant un Holmgang (duel) afin de prouver sa valeur… il est malheureusement défait. Il dira par la suite qu’un archer embusqué, voyant qu’il commençait a avoir la main sur le guerrier qu’il combattait, lui envoya une flèche dans le genou. la vérité étant qu’Ulfberth trébucha sur une motte de terre, ne parvenant pas à esquiver le coup de l’adversaire et se retrouva avec une blessure au genou. La mine défaite il retourne couper du bois, lâchant sa haine et sa rage sur les arbres et les écureuils.
Il entendit par la suite parler d’un guerrier, Hrólfr, qui cherchait des mercenaires afin d’aller taquiner le Franc… Ni une ni deux notre bûcheron s’équipa d’un pourpoint en cuir confectionné durant les longues journée d’hiver et d’une épée honnêtement gagnée contre un pillard qui venait en découdre.
Ils prirent donc la direction de la Francia par l’embouchure de la Seine, et tentèrent d’assiéger Paris, mais furent défaits par le comte Eudes. Ils remontèrent donc en Normandie pour là encore être défaits par Alain le Grand. Suite à ces défaites ils prirent le chemin vers l’Angleterre…

Bjørn, guerrier XIe s.

Plutôt habile de ses mains, Bjørn travaille le fer et le bois. Il a participé à plusieurs excursions maritimes afin de s’enrichir par le commerce. De voyage en voyage, il lui est arrivé de combattre, que ce soit pour se défendre ou pour piller. Il commence à s’intéresser au catholicisme afin de pouvoir continuer son commerce avec le reste du continent, sans pour autant renier ses racines. Bjørn affectionne tout particulièrement les haches.

Bashoodite, XIe s.

Membre de la tribu des Béothucks issue de la culture « Little passage complex » eux mêmes descendants de la culture « Dorset » et habitant Terre-neuve (Vinland pour les vikings). Chasseur-cueilleur nomade, il rencontre les vikings de Scandinavie pendant une de leur expédition de l’an 1009 et s’acoquine avec la jeune Fina qui le ramène dans son pays. C’est le choc de deux mondes opposés entre les Vikings « civilisés » et les Béothuks pas encore sortis de la préhistoire