Commerce et artisanat

Batilde, brodeuse 840

Batilde trouve son inspiration dans certains décors d’édifices religieux, ceux-ci étant encore fortement marqués par la période romaine (entrelacs, arêtes de poissons, frises, végétaux, animaux, scènes quotidiennes…). Avec les invasions vikings, elle découvre de nouveaux graphismes qu’elle intégrera dans certaines de ses borderies.

Ursus, sculpteur 750

Vivant dans une région où le Christianisme n’est pas encore bien implanté, l’arrière grand père d’Ursus vénère encore Arduina ; dont une statue est érigée sur une colline non loin de son atelier. Il voit d’un mauvais œil l’arrivée d’un diacre chrétien dans le pays d’Yvois. Craintes fondées puisque celui-ci réussit à force de sermon et d’évangiles à convertir la population locale, allant jusqu’à briser la statue, si chère aux yeux d’Ursus.
Craignant pour sa propre vie, Ursus fut contraint d’embrasser l’évangile. Il apprit par la suite que le diacre Walfroy eut ordre de construire au sommet de la colline une église en l’honneur de Saint Martin. Il vit là une occasion de pouvoir continuer à vénérer Arduinna sous couvert de réaliser des boiseries pour la future église.
La légende raconte qu’il aurait réussit à dissimuler une statue de la déesse dans les fondations de l’église… Ursus a à cœur de protéger le patrimoine de son aïeux, tradition familiale, élevé dans la méfiance du chrétien et continuant de vouer un culte aux anciens dieux celtes. Son statut d’artisan et son ascendance lui permette de travailler pour l’église, dans l’entretien et la rénovation des boiseries, commandes de crucifix et autres ornements…

Frédégonde, fileuse de perles en verre 800

Artisane dans le pagi trecasadiens (région de Troyes), Frédégonde est spécialisée dans la confection de perles de verre, très prisées dans la bijouterie carolingienne. Son époux Chlodowic, mercator enrichi dans le commerce des métaux et objets précieux, vend les petites merveilles qui sortent de son atelier.

Cattavefa, Tisserande 760

Cattavefa est une artisane libre, de condition sociale moyenne, profitant de l’élevage du mouton, important dans la vallée de la marne. Elle possède une petite exploitation de culture du lin, sur les plateaux au dessus de Bengensis, dans le petit villae de Quercu, littéralement « le Chêne », dont les activités principale sont le bûcheronnage et le travail du bois, dû aux forêts de chênes qui l’entourent.

Propriétaire de quelques genitia (gynécée), petites cabanes dédiées au tissage, ou elle travaille elle-même comme tisserande avec l’aide des 4 à 5 femmes libres et semi-libres (lidiles) qu’elle emploit.

Les camsiles (toiles de lin) et sarciles (sergés de laine) qui sortent de son atelier sont destinés au commerce local, notamment avec l’Ermitage de Bengensis, héritage de Sancta Pusinnae de Bengensis. Elle commerce aussi sur les quelques marchés locaux développés par le passage des marchands sur les routes commerciales, reliant les anciennes voies romaines, passant par le port de rivières de Bengensis (Binson).

Fina, Commerçante XIe s.

Fina est une femme libre, commerçante, exploratrice, issue d’une famille de marins Finois.

Elle fait halte au Vinland au cours d’une expédition de l’an 1009. Elle découvre alors un peuple de gens dont la façon de vivre ressemble à celle de ses ancêtres Samis. C’est là qu’elle rencontre Bashoodite et  » tambe en amour de ce curieux p’t’i gars là, qu’a su canquérir son caoeur. Tabernak ! », et qu’elle ramène avec elle pour lui faire découvrir son monde. 

Eldrid, tanneuse XIe s.

Dans ses jeunes années, elle participait aux raids à travers le monde et a fini par découvrir Terre-Neuve. En côtoyant les ethnies locales, elle a acquis de nouvelles techniques de tannage qui lui permettaient de conserver les peaux afin de les ramener sur les étals en Europe pour les vendre à bon prix. Aujourd’hui, elle met ce savoir-faire en pratique pour les habitants de son village. Même si elle ne participe plus aux grands raids, elle a conservé son équipement pour défendre sa terre et retourne de temps à autre dans les pays d’Europe les plus proches.

Gunulf, « Commerçant » Xe s.

Né dans l’actuelle Suède dans une famille de riches commerçants installés au bord de la mer Baltique, Gunulf Sigurdson commence par diriger des expéditions commerciales pour le compte de son père. Les langskip remontent la Baltique vers l’Est pour commercer avec les slaves (actuels pays baltes et Biélorussie) vers un comptoir à Gnezdovo qui leur sert de base durant l’été. Certains descendent ensuite les fleuves vers le Sud, jusqu’à Byzance. Gunulf en ramènera d’ailleurs une cuirasse d’écailles qui fait encore sa fierté aujourd’hui, tant par l’excellente protection qu’elle lui procure que par son éclat et le bruit qu’elle fait lorsqu’il combat. Les affaires sont si florissantes avec les slaves qu’il décide de s’installer définitivement à Gnezdovo, au comptoir créé par sa famille des années auparavant, pour commercer de l’ambre, des soieries et des fourrures.

Cependant, afin de diversifier l’offre du comptoir (et aussi parce qu’il a gardé le sens de l’aventure qui caractérise son peuple), il part encore régulièrement en bateau pour écumer la côte Sud de la Baltique et la mer du Nord. Il apprécie particulièrement les rai…expéditions commerciales en terres chrétiennes, dont les villages et les petits bourgs mal défendus fournissent de bons esclaves (en particulier certains artisans fort appréciés comme les orfèvres, les brodeurs…) et de l’or et des pierres précieuses (contenues dans d’étranges grandes maisons surmontées d’une croix et peuplées d’hommes désarmés et habillés de longues robes qui semblent incapables de combattre pour défendre leurs richesses).

Kärlekatt, tisserande Xe s.

Née sur l’île d’Öland, Kärlekatt se joint à quelques expéditions sur la route de Gnezdovo et Novgorod au coté de son ami Gunulf Sigurdson, dont la famille commerce avec la sienne depuis plusieurs générations. Spécialisée dans le minutieux travail du tissage au fil d’or et d’argent, c’est au cours de ces voyages qu’elle perfectionne son art pour monter sa propre affaire entre Novgorod et les terres de Norvège, entretenant ses liens commerciaux avec les comptoirs baltes.

Thorfrid, artisan fermier Xe s.

Thorfrid est un paisible norvégien. Il ne participe pas aux raids de pillage et se concentre sur l’entretien de sa ferme (et sa défense), et réalise des objets en cuir qu’il vend contre les biens qu’il ne peut produire lui même.

Inga, orfèvre Xe s.

Née en Suède, Inga développe son commerce principalement dans la pratique du nalebinding, technique de tressage en fil précieux, qu’elle agrémente de perles de verre de sa propre fabrication.

Ali Aslan Simonoglu, riche commerçant 1444

Ali Aslan Simonoglu, Originaire d’Edirne, capitale de l’empire Ottoman, riche commerçant sous le premier règne de Memeth II (1444). En compagnie de Lilak, sa favorite, il échange par les routes de la soie et présente les différents produits de son pays.

Mélisende, maître cirier spécialiste des sceaux 1415

Mélisende se procure de la cire auprès d’apiculteurs situés dans la campagne berrichonne où elle réside. Ensuite, elle prépare les cires qui serviront à sceller les documents ou autres écrits par l’emploi de sceaux, notamment pour le compte du Duc Jean de Berry puis par la suite pour Jacques Cœur qui deviendra plus tard le grand argentier du roi Charles VII. Elle fabrique également des cierges utilisés par les personnes de haut-rang, lors de cérémonies religieuses dans les différentes églises de Bourges dont la cathédrale.

Arnault de Troyes, apothicaire 1400

L’apothicaire est l’ancêtre du pharmacien moderne. Sur ordonnance des médecins, il prépare les électuaires, décoctions, emplâtres et remèdes nécessaires aux malades. Il est aussi le commerçant en charge de la vente des épices pour les cuisiniers, ainsi que des fruits et épices confites.
Contrairement au médecin, qui est un savant qui ne se sert que de sa tête, l’apothicaire, comme le chirurgien, exécute les gestes nécessaires à la guérison, en pilant et en pesant les simples (plantes, épices, minéraux et métaux) à associer pour rééquilibrer les humeurs du patient.
Arnault est un bourgeois de Champagne, et son officine ouverte vous donne l’occasion de découvrir les outils et les habitude de son métier, ainsi que tous les éléments constitutifs de ses remèdes, et les habitudes alimentaires qui y sont liées, car à la fin du XIVe siècle, on soigne beaucoup par l’alimentation !

Genèvote, lapidaire 1430

Artisane et commerçante des célèbres foires de Champagne, elle s’est bâtie une solide réputation dans le négoce des pierres précieuses, qu’elle travaille aussi dans son atelier. Intarissable sur les gemmes, leurs usages et leurs histoire, elle saura vous guider dans cet univers passionnant !

Cardine du Chêne, passementière 1415

Issue d’une famille de teinturiers et passementiers, originaire du lieu-dit du Chêne de la Reine, Cardine tient de son enfance quelques bases du processus de teinture des textiles. Sa famille travaille notamment à la fabrication des vêtements et leurs ornements pour le prieuré de Binson, tout proche. Artisane et commerçante des foires de Champagne, elle se joint parfois aux caravanes marchandes qui sillonnent la région, en compagnie d’autres artisans tel que Arnault de Troyes, Mélisende, Tristan et Genèvote. Profitant alors de la protection des petites troupes armées engagées par les riches commerçants pour protéger leurs biens, elle y fait notamment la connaissance de Abélard et Cäcilia, alors sous le commandement du seigneur Gauthier de Vitry.

Tristan le Chandillon, maître cirier 1430

Tristan le Chandillon, Maître cirier dans l’est de la France en 1430. Fabrique chandelles, bougies et cierges qu’il vend en tant que colporteur « intra muros ». Il vous présentera l’évolution et la fabrication de la chandelle jusqu’à la bougie.

Jehan, facteur d’arc 1430

Issu d’une famille d’artisan du bois, Jehan c’est spécialisé dans la fabrication d’arc, une entreprise nécessitant un réel savoir faire couplé à de bonnes aptitudes manuel. Il alterne entre l’arrière garde lors des batailles où il fait la connaissance de Cäcilia, Rogerin et John sous le commandement du seigneur Gaultier II de Vitry et les foires de Champagne aux cotés d’autres artisans… En ces temps où la guerre fait souvent rage, il ne manque ni de travail, ni de client !